La mobilité en entreprise au service du future of work

Le monde du travail est en constante évolution. Et ce changement ne fait qu’accélérer. Les nouvelles pratiques dans le monde professionnel se multiplient, jusqu’à parler d’une transformation globale du concept de travail. Parmi ces nouvelles manières de travailler l’on trouve la mobilité en entreprise. Focus sur cette pratique qui constitue un pilier du future of work.

Retour sur le concept de future of work

Le terme future of work est sur toutes les lèvres du secteur RH. Mais que désignons-nous par celui-ci ? Nous sommes loin d’utiliser une boule de cristal pour prévoir les métiers de l’avenir (ce qui est d’ailleurs considéré comme impossible). Le future of work désigne l’ensemble des pratiques déjà existantes qui sont appelées à se développer à grande échelle, car répondant aux futurs enjeux du monde du travail. Parmi ces enjeux : le contrôle des nouvelles technologies, desquelles découlent la nécessité d’adaptation constante, le besoin de donner un sens à son activité professionnelle ou encore la montée du collaboratif. En réponse à ces enjeux grandissants, de nouvelles pratiques se développent comme la mobilité en entreprise.

Mais quelle réalité se cache derrière ce terme « à la mode » ? Et en quoi la mobilité en entreprise répond aux enjeux de la transformation du travail ?

La mobilité en entreprise est de plus en plus utilisée

La mobilité en entreprise au service du future of work

La mobilité en entreprise revêt plusieurs aspects. Cela peut être de la mobilité au sein d’une même entreprise ou de plusieurs. Elle peut concerner les salariés en tant qu’individu, les équipes en tant qu’organisation ou les entreprises dans leur aspect purement géographique. Pourquoi cette mobilité est-elle pertinente lorsque l’on mentionne le future of work ? La mobilité, en tant que conséquence ou qu’outil, répond aux quatre enjeux susmentionnés.

Le besoin grandissant d’adaptabilité dû aux nouvelles technologies a mené à l’éclatement du concept de carrière linéaire. Selon le Bureau du Travail américain, les étudiants d’aujourd’hui seront passés par 8 à 10 emplois lorsqu’ils auront 38 ans. De ce point de vue, la mobilité n’est pas une pratique, c’est un fait. En conséquence, les entreprises favorisent les capacités à s’adapter à un nouveau travail plutôt que les compétences techniques dudit travail, les fameuses soft skills. De plus, le besoin de donner un sens à son activité professionnelle pousse les salariés à transformer l’entreprise dans laquelle ils travaillent ou à simplement la quitter pour un travail plus gratifiant. Enfin, de la montée en puissance de la collaboration naissent des pratiques managériales innovantes, parmi lesquelles la mobilité en entreprise.

Dès lors, quelles formes prend la mobilité en entreprise afin de répondre à ces enjeux ?

La mobilité en entreprise dans les faits

Comme annoncé précédemment, la mobilité en entreprise permet de répondre à plusieurs points de la transformation du travail, il est donc naturel qu’on la retrouve sous plusieurs aspects.

L’entreprise mobile

Nous avons déjà mentionné la multiplication d’entreprises au cours de la carrière des salariés. Mais un autre exemple de mobilité géographique est celui d’entreprises étant passées indéfiniment en 100% distanciel. Fizzer, Plateform.sh, Whodunit : ces entreprises ont toutes fait le choix de ne plus avoir recours à des locaux fixes et de laisser leurs salariés travailler où ils veulent, parfois même aux quatre coins du monde ! Cette pratique de plus en plus plébiscitée n’a pas fini de se développer. Elle accompagne un changement de la manière de manager : moins de présentéisme, plus de liberté sur la manière de produire des résultats !

Les salariés mobiles en entreprises

Une autre manifestation de la mobilité en entreprise est la mobilité temporaire à des buts formateurs. Celle-ci prend généralement la forme d’immersions en entreprises (souvent des start-up) afin de s’inspirer de leurs points forts. Ces derniers peuvent concerner des pratiques managériales innovantes ou des valeurs fortes. Les salariés voulant redonner du sens à leur mission ou développer de nouvelles soft skills se retrouvent dans ces échanges.

On peut également donner l’exemple d’un outil innovant en termes de mobilité en entreprise : le prêt de salariés. Au centre de l’actualité, cette alternative au chômage partiel développe l’employabilité et la capacité d’adaptation des salariés prêtés. Elle est l’incarnation du monde du travail connecté et collaboratif vers lequel tend la société.

Finalement, on voit bien que la mobilité en entreprise jouera un rôle important dans l’entreprise de demain. Pour répondre aux besoins d’adaptabilité ou de sens, à l’échelle des salariés ou des entreprises, ceux qui y ont déjà recours semblent avoir tout compris. Mais quoi de plus étonnant qu’un avènement de la mobilité dans un monde toujours plus connecté ?